Urban Youth Games

Alors que nous approchons de la fin de l’année 2022, nous nous sommes assis avec Antoine Degavre, le directeur général des Urban Youth Games, pour réfléchir à l’année écoulée. Ce fut une année de croissance et d’apprentissage à travers diverses expériences. L’entreprise ne se repose pas sur ses succès, mais planifie activement de nombreuses nouvelles initiatives et des projets d’amélioration qui aideront encore plus d’enfants à apprendre et à embrasser les valeurs de l’inclusion par le sport.

Quel regard portez-vous sur l’année écoulée ?

Je suis très fier de ce que l’équipe a accompli. Et je suis également très impressionné de voir autant de gens prêts à se mobiliser pour faire grandir les Urban Youth Games.

Ça donne beaucoup d’énergie.

Comment le projet s’est-il développé cette année ?

Début 2022, nous avions des difficultés à recruter. Et finalement, on termine avec beaucoup de succès : deux nouvelles recrues, deux nouvelles villes hôtes partenaires, intégration du Plan Samenleven en Flandre, partenariat sur les valeurs olympiques avec Team Belgium, et encore beaucoup d’autres choses…

De quoi êtes-vous le plus fier ?

En interne, c’est clairement d’être entouré de personnes qui croient profondément en la mission de notre organisation.

En externe, c’est certainement l’intégration en octobre du Plan Samenleven qui regroupe 24 projets robustes sélectionnés en matière d’Egalité des Chances dans toute la Flandre (Agentschap Binnenlands Bestuur, via le Ministre Somers). C’est une vraie reconnaissance. Et je le dis dans quasiment chaque réunion.

Quel est votre meilleur souvenir ?

On organise beaucoup d’événements, donc beaucoup de souvenirs 😊

Si je dois en retenir un, c’est le sourire et l’émerveillement des enfants sur nos deux derniers événements à Uccle et La Louvière. Malgré le froid, on ressentait cette flamme intérieure qui leur a clairement donné des ailes.

Qu’avez-vous appris cette année ? 

De ne jamais sous-estimer le temps en Belgique !

Sur le deuxième jour de notre événement d’ouverture à Molenbeek, l’apocalypse nous est tombée dessus en moins de 10 minutes…. Ça nous a donné une bonne leçon pour les dix prochaines années. Nous n’avons eu d’autre choix que d’annuler l’événement et de le reprogrammer. Ce fut un moment effrayant, mais il nous a aussi permis de tirer des leçons précieuses.

Qu’aimeriez-vous améliorer l’année prochaine ?

Deux choses :

–           Garantir l’accès pour des jeunes en situation de handicap physique et de déficience visuelle sur nos événements. Bien que nous accueillions un certain nombre de jeunes avec un handicap mental, nous devons travailler davantage sur les conditions pour inclure tout le monde (accessibilité, expérience, communication, etc.) ;

–           Assurer le lancement des autres étapes du programme UYG pour qu’il soit complet – à savoir, le concept de Challenges (rencontres toute l’année entre des jeunes de l’enseignement général et spécialisé) et un événement national ;

Quelles sont les choses en préparation qui vous enthousiasment ?

Beaucoup… !

Notre premier événement national le 26 mai 2023 à Bruxelles. On prépare également un truc énorme en amont des Jeux Olympiques de Paris 2024. Et le reste, je ne peux pas encore en parler… 😊